Après avoir adoré You Can’t Hurt Me, désormais disponible en français sous le titre Plus rien ne pourra me blesser,  je me suis précipité pour lire le second livre de David Goggins – Never Finished.

Ultra-marathonien, triathlète et ancien membre des Forces Spéciales de l’US Navy SEALs, David Goggins est considéré comme l’homme avec le plus fort mental au monde. Il a participé aux stages les plus difficiles de l’armée américaine, ainsi qu’à de nombreuses courses dont un Ironman et la fameuse Badwater 135.

Moins axé sur les techniques de développement personnel, et plus auto-biographique “Never Finished”, nous plonge dans le cerveau de David Goggins. On découvre son mindset au quotidien et comment il surmonte chacune des (nombreuses) difficultés auxquelles il est confronté, en s’adaptant et en repoussant ses limites.

C’est un livre est véritablement inspirant. Il nous renvoie à nos propres barrières psychologiques et à l’attitude que l’on pourrait adopter avec plus de discipline et de persévérance.

Pour vous faire découvrir “Never Finished” je vous propose ce résumé chapitre par chapitre, avec de nombreux extraits (en italique).

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CHAPITRE 1 : OPTIMISER UN POTENTIEL MINIMUM

Agé de 24 ans, David Goggins qui n’a encore rien fait de sa vie, retourne voir son père qu’il n’a pas revu depuis 12 ans. Un père que l’on pourrait qualifier de pervers narcissique, et dont Goggins aurait aimé entendre des excuses. Cela lui aurait permis de justifier ses échecs puisqu’il aurait ainsi pu en faire porter la responsabilité à son père. Mais son père n’a pas changé et il n’obtient pas d’excuses. Cela produit finalement un déclic en lui, et il décide d’assumer l’entière responsabilité de ce qui lui arrive.

“Une fois que je me suis libéré et que j’ai commencé à évoluer, j’ai appris que rare est le guerrier qui accepte d’être né en enfer et qui, de son propre gré, choisit d’ajouter autant de souffrance qu’il peut en trouver pour transformer chaque jour en un camp d’entraînement à la résilience.”

“Quand on passe sa vie à regretter ce qui s’est passé ou à se demander ‘Pourquoi moi ?’, on finit par mourir sans avoir rien accompli du tout.”

Trunnis Goggins

Les parents de David Goggins

 

David Goggins – Never Finished – CHAPITRE N°2 – PUTAIN DE JOYEUX NOËL 

A l’occasion de Noël il se réunit avec sa compagne Jennifer Kish, sa mère et la famille de son frère Trunnis Jr Goggins dans leur ville natale de Buffalo.

Son premier livre Can’t Hurt Me vient d’entrer dans le top des best-sellers du New-York Time. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes, mais la vie vient le rappeler à l’ordre et Goggins est pris de fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque qui peut se révéler mortel. Connaissant parfaitement son corps et son problème, il parvient à maîtriser sa crise.

Suite à cela il se demande s’il ne s’est pas embourgeoisé avec le succès de son livre, et la vie faite de sollicitations et de conférences qu’il mène désormais. Est-il toujours un “sauvage” ?

“La vie est le compétiteur ultime. Elle ne prend pas de jours de congé et se moque de savoir si vous avez gagné de l’argent ou obtenu une promotion au travail.”

David Goggins à Noel en short dans une rue enneigée

 

David Goggins – Never Finished – CHAPITRE N°3 – LE LABORATOIRE MENTAL

A la suite de la visite chez son père, Goggins s’est créé un laboratoire mental dans lequel il a développé un alter ego, le “sauvage”, celui qui n’abandonne jamais. En lui il y a deux personnalités :
– David Goggins, le garçon effrayé, la création de ce père dominateur et manipulateur,
– Goggins, le sauvage, dont le but est de devenir l’homme le plus acharné au monde.

“Dans mon laboratoire, chaque séance d’entraînement physique est devenue un test de ma force mentale. J’ai cessé de me soucier de l’apparence de mon corps. Il n’est pas nécessaire d’avoir des abdominaux quand on a un mental d’acier. À partir de là, chaque course, chaque heure passée sur la barre de traction et toutes mes séances d’étude nocturnes sont devenues des expériences menées pour voir combien de temps mon esprit résisterait à une pression de plus en plus forte.”

“J’étais terrifiée à l’idée que si je cessais de m’améliorer, si je m’accordais une pause, toutes mes insécurités et ma paresse innée reprendraient le dessus. Chaque fois que je me sentais physiquement épuisé ou mentalement épuisé, j’imaginais le gros sac de vingt-quatre ans que j’avais été, qui me regardait avec un grand sourire.”

“Il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte que, comme la vie elle-même, les entraînements difficiles et les longues séances d’étude avaient tendance à mettre en évidence tous mes points faibles. Mon désir de continuer à manger de la merde, ma tendance naturelle à m’économiser dans presque tout ce que je faisais et mon manque général de motivation, ont révélé ma tendance à me contenter de la médiocrité.”

Alors qu’il est tout juste remis de son problème cardiaque, il reçoit une invitation pour participer au Leadville Trail 100, un ultra-marathon de 160 km. Il se dit alors qu’il n’est plus un sauvage et que le moment est venu de le redevenir.

“Si vous cessez “d’attraper le fer à mains nues”, vos mains perdront leur callosité. Votre esprit fonctionne de la même manière. Vous devez vous battre pour conserver cet état d’esprit qui consiste à se lever chaque jour pour s’attaquer à la tâche.”

“C’est bien beau de réussir et d’atteindre un certain niveau, mais je me fiche complètement de ce que vous avez fait hier. Vous avez peut-être terminé Ultraman ou obtenu un diplôme à Harvard. Je m’en fiche. Le respect se gagne chaque jour en se levant tôt, en se lançant de nouveaux défis ou en déterrant de vieux cauchemars, et en embrassant la merde comme si on n’avait rien et qu’on n’avait jamais rien fait de sa vie.”

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David Goggins – Never Finished – CHAPITRE N°4 – LA RENAISSANCE DU SAUVAGE

Malgré son manque de préparation David Goggins participe à la course et il la termine en moins de 24 heures. Dans ce chapitre on découvre son état d’esprit de compétiteur et la façon dont il se parle à lui-même durant l’effort.

“Un esprit préparé est une chose magnifique, et le mien était presque prêt. Mon plan de nutrition était au point, mon discours personnel et ma visualisation l’étaient également. Et vous savez ce que cela m’a garanti ? Une putain de réussite !”

“Nous pouvons rendre n’importe quel obstacle aussi grand ou petit que nous le souhaitons. Tout dépend de la façon dont on l’envisage. En me rendant à Leadville, je m’attendais à une longue et dure journée. Mais combien de journées sans importance avais-je vécues jusqu’alors ? Pourquoi ne pas passer une seule journée à faire quelque chose dont je serais fier pour le reste de ma vie ?”

“Lorsque vous escaladez une montagne ou que vous vous engagez dans une tâche difficile, le seul moyen de vous libérer de la lutte est de la terminer.”

“Le chien avait de nouveau faim, et sur cette dernière ligne droite, j’ai réalisé à quel point le sentiment d’obsession me manquait, le sentiment d’excitation que j’éprouve lorsque je vide le réservoir. Je m’en étais privé pendant trop longtemps.”

“Comme l’a dit le colonel Trautman à propos de Rambo, « Ce que vous appelez l’enfer, il l’appelle la maison ». Et c’est exactement ce que j’ai ressenti quand j’ai franchi la ligne. J’ai senti que j’étais enfin rentré chez moi.”

 

CHAPITRE N°5 – DAVID GOGGINS DISCIPLE DE LA DISCIPLINE

Ce chapitre est pour moi l’un des plus marquants du livre, car on découvre son grand-père maternel, le Sergent Jack, un personnage qui a grandement contribué à ce qu’est devenu David Goggins.

Lorsque sa mère a fui son père, elle s’est réfugiée chez ses parents, et son père le Sergent Jack, ancien cuisinier de l’armée de l’air qui continuait chaque jour de s’habiller en militaire, a inculqué ses principes de rigueur et de discipline à son petit-fils.

Chaque jour, hiver comme été, il le réveillait aux aurores avec une liste de tâches à effectuer pour entretenir la maison et le jardin. David Googins reconnaît avoir souffert de cette méthode éducative, pensant que son grand-père le détestait.

Mais son grand-père n’était pas comme son père. Il était dur avec lui pour lui permettre d’affronter la vie.

Progressivement sa perception à l’égard de son grand-père se transforme et cela se confirme lorsque ce dernier prend sa défense lors d’une dispute avec des voisins racistes.

“La méthode du sergent Jack n’implique pas de pleurnicher, de magouiller ou de s’apitoyer sur son sort. Il s’agissait de serrer les dents, d’être fier de tout ce qu’il faisait et de faire face à tout ce qui se présentait.”

A l’adolescence, alors qu’il ne vit plus chez son grand-père, il est devenu paresseux et il est en échec. Il décide donc de retourner vivre chez le sergent Jack afin que ce dernier lui impose à nouveau la discipline dont il avait tant besoin.

“C’est la beauté de la discipline. Elle surpasse tout. Je suis la preuve que la renaissance est possible grâce à la discipline, qui est la seule chose capable de modifier votre ADN.”

“Tout d’abord, vous devez reconnaître que vous avez échoué ou que vous échouez constamment. Ensuite, acceptez que vous soyez seul. Personne ne viendra vous sauver. On peut vous montrer l’exemple, comme le Sergent Jack l’a fait avec moi et comme je le fais pour vous en ce moment, mais ce sera à vous de faire le travail. Ensuite, vous devez devenir un disciple de la discipline.”

“Chaque minute que vous passez à vous apitoyer sur vous-même est une minute que vous ne consacrez pas à vous améliorer, une autre matinée que vous ratez à la salle de sport, une autre soirée gâchée sans étudier. Un autre jour gâché où vous n’avez fait aucun progrès vers vos rêves, vos ambitions et vos désirs les plus profonds.”

“Laissez la discipline s’infiltrer dans vos cellules jusqu’à ce que le travail devienne un réflexe aussi automatique que la respiration. Avec la discipline comme moyen d’expression, votre vie deviendra une œuvre d’art.”

“Tels sont les faits, et ils sont incontestables. Vos problèmes et votre passé ne sont à l’ordre du jour de personne d’autre. Il se peut que quelques personnes de votre entourage se soucient de ce que vous traversez, mais pour la plupart, personne n’en a rien à faire parce qu’elles s’occupent de leurs propres problèmes et se concentrent sur leur propre vie.”

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CHAPITRE N°6 : L’ART DE RECEVOIR DES COUPS DANS LA BOUCHE

Après s’être éloigné pendant quelques années du monde de l’Ultra, David découvre que la nouvelle tendance se porte vers des courses encore plus longues comme la Moab 240, un ultra marathon de 383 km, auquel il décide de participer.

Après un bon départ, il ressent une douleur aux poumons et ses doigts commencent à geler aux alentours du 80e kilomètre. Il continue pourtant, mais suite à une erreur de son pacer, il s’éloigne du parcours de 24 km, alors qu’il était en deuxième position de la course. En raison de cette perte de temps, il ne peut pas prendre ses médicaments pour la thyroïde dans le délai prévu et son état de santé continue de se détériorer.

Il réussit néanmoins à se refaire une santé après une pause de plusieurs heures, il repart en 75e position et remonte progressivement jusqu’à la 9e place du classement. Mais ses poumons sont de plus en plus douloureux, et il peine à respirer. Au ravitaillement suivant, il consulte un médecin, dont le verdict est sans appel : il souffre d’un œdème pulmonaire. Il comprend que s’il s’entête à vouloir finir, il risque la mort.

Transporté à l’hôpital et éliminé de la course, le sauvage n’a pas encore dit son dernier mot.

“Cette nuit-là, je ne m’étais jamais senti aussi mal, et je savais que tout stress supplémentaire sur mon corps pouvait être mon point de non-retour.”

De son lit d’hôpital, il contacte son équipe pour reprendre la course où il l’avait quittée, et il parvient à la terminer de manière non-officielle.

“Je n’ai pas levé les bras ni le poing, et personne n’a semblé remarquer qu’un homme finissait ce qu’il avait commencé, mais j’ai ressenti un profond sentiment de satisfaction. Il n’y avait pas de fanfare, mais il y avait de la gloire, et c’était tout en moi.”

“Tout ce que je sais, c’est ceci : Je suis David Fucking Goggins. J’existe ; par conséquent, j’achève ce que je commence. Je suis fier de mes efforts et de mes performances dans toutes les phases de ma vie. Tout simplement parce que je suis là ! Si je suis perdu, je me retrouverai. Tant que je serai sur la planète Terre, je ne ferai pas les choses à moitié.”

Bien sûr le bilan n’était pas ce qu’il avait espéré mais il savait que 12 mois plus tard il serait en mesure de triompher de la MOAB en ne répétant pas les deux erreurs qu’il avait identifiées :
– le manque de préparation,
– s’être mis en pilote automatique en donnant toute sa confiance à son pacer.

“Il n’y a jamais de moment dans votre vie où vous ne devriez céder à cette tentation de passé en pilote automatique.”

“Chaque fois que je passe en mode de pensée automatique, j’échoue toujours.”

“Je savais par expérience que les meilleures leçons de vie n’apparaissent pas quand tout va bien. C’est lorsque tous vos objectifs et vos beaux projets tournent au vinaigre que vous pouvez voir vos défauts et en apprendre davantage sur vous-même.”

“Lorsque la vie vous frappera dans la gueule, vous aurez besoin de cette détermination.”

Fin non officielle de la MOAB 240 par David Goggins

Fin non officielle de la MOAB 240 par David Goggins

 

David Goggins – Never Finished – CHAPITRE N°7 : LE BILAN

Après cet échec David reprend immédiatement l’entraînement, mais rapidement son genou gauche le lâche, et l’orthopédiste lui recommande une opération et la mise en place d’une prothèse.

“La seule chose plus contagieuse qu’une bonne attitude est une mauvaise attitude. Plus vous vous attardez sur le négatif, plus vous vous sentez faible, et plus cette faiblesse contamine votre entourage. Je savais que si je parvenais à contrôler mon attitude et à réorienter mon attention, je prendrais le contrôle de toute la situation. J’étais déçu, mais je n’étais pas surpris que mon genou me lâche. Il m’appartenait maintenant de tirer les leçons de ce revers, de m’adapter et d’aller de l’avant.”

Il décide donc de ne plus courir, mais de continuer à s’entraîner, pour laisser reposer ses genoux, et après plusieurs mois de repos et de rééducation il prend une nouvelle fois le départ de la MOAB.

“Dans certaines situations, la pensée est l’ennemi.”

Malgré une douleur persistante et difficilement supportable à la cheville gauche, il termine la course en 62 heures et 21 minutes, à la deuxième place du classement.

“Jusqu’à ce moment-là, j’avais considéré 2007 comme mon apogée athlétique. J’avais alors trente-trois ans et j’avalais les courses de 100 miles comme des Kit Kats, mais je n’étais pas encore la bête mentale que j’étais devenue à quarante-cinq ans. Mon moi de 2007 était un sauvage pur et dur dans la fleur de l’âge. Cet enfoiré pouvait courir à travers des murs en parpaings, mais il était moins souple, moins conscient et moins stratégique. Je ne suis pas sûr que mon jeune moi aurait même envisagé de courir 240 miles cinq jours après s’être fait drainer le genou.”

“La dernière section de MOAB a été la meilleure que j’aie jamais ressentie sur route ou sur sentier, la plus rapide que j’aie jamais faite dans une course, et lorsque les premières lumières de la ville ont scintillé au-dessous de nous, j’ai su que la rédemption était enfin mienne. J’ai franchi la ligne dans un état d’euphorie.”

Presque dans la foulée du MOAB, il accomplit les 321 km de la Across Florida 200 (AF200), un ultra trail que personne n’avait réussi à finir jusque-là.

Suite à cela, il choisit de se faire opérer du genou, mais l’opération se passe mal, et il n’est pas sûr de pouvoir recourir un jour.

“Après avoir été mis à terre, il est important de prendre le temps de comprendre ce qui s’est passé et d’élaborer une stratégie pour aller de l’avant, mais vous devez également agir.”

“Alors que la plupart des gens s’arrêtent lorsqu’ils sont fatigués, je m’arrête lorsque j’ai terminé. Dans un monde où la médiocrité est souvent la norme, la mission de ma vie est de devenir hors du commun parmi les hors du commun.”

2e de la MOAB 240 - David Goggins - Never Finished

David Goggins 2e de la MOAB 240

 

CHAPITRE N°8 : JOUER JUSQU’AU COUP DE SIFFLET FINAL

Parallèlement à son retour au meilleur niveau en ultra-marathon David s’était donné comme objectif de devenir un “smokejumper”. Les smokejumpers sont des pompiers d’élite qui sautent en parachute dans des zones difficiles d’accès pour maîtriser les feux de forêt avant qu’ils se propagent et deviennent incontrôlables.

Mais suite à l’opération, et après 90 jours de repos, l’état de ses genoux ne s’était pas amélioré et son rêve de devenir smokejumper s’éloignait.

Son salut allait venir du Dr Gomoll, le spécialiste ultime des genoux aux États-Unis. celui-ci lui propose une ”Ostéotomie tibiale de valgisation”, une opération qui en cas de succès lui permettrait de courir de nouveau mais pas de sauter d’un avion. David accepte en disant que le Dr Gomoll ne le connaissait pas bien.

13 semaines après l’opération, il terminait à la 2e place de la Natchez Trace 444, une ultra course cycliste de 714 km bouclée en 26 heures et 8 minutes.

“Qui fait 444 miles treize semaines après l’opération ? Moi, je le fais, enfoiré ! Je me suis mis en transe.”

A la suite de cette course il obtient le diplôme d’Avanced Emergency Medical Technician (AEMT) en tant que major de promotion.

Il travaille alors en tant qu’urgentiste dans un hôpital et reprend l’entraînement en remplaçant la course à pied par des entraînements physiques de haute intensité.

“Il est temps de passer à la vitesse supérieure et de chercher la ligne bleue-noire. La ligne qui sépare le bon du grand. Elle est en chacun de nous.”

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David Goggins – Never Finished -CHAPITRE N°9 : TORDRE L’ ÂME

Après avoir repris possession de ses genoux David rejoint le camp d’entraînement des smokejumpers et il se sent épuisé.

“Chaque matin, je me posais la même question. Pourquoi est-ce que je m’inflige tout ça ? Je ne manquais pas de confiance en moi, je n’étais pas en quête de sens, et je n’avais pas besoin d’un salaire.”

Avec ses 47 ans il faisait office de véritable doyen au milieu de jeunes d’une vingtaine d’années, mais après le doute il réveille son esprit de compétiteur.

Généralement la durée des entraînements n’était pas annoncée aux stagiaires. Pour Goggins, qui n’est jamais aussi à l’aise que dans la souffrance et les efforts longue durée, c’est l’occasion de montrer qu’il est encore le plus fort. Pas pour affirmer sa supériorité mais pour inciter les jeunes à donner le meilleur d’eux même. Il se comporte comme un leader et il parvient à créer un vrai esprit de camaraderie.

Après avoir réussi l’examen, le jour du premier saut arriva, mais il ne savait pas si ses genoux allaient tenir le choc. Tout se passa bien et 10 mois après son opération il était devenu un smokejumper.

« Si vous m’engagez », ai-je dit, « tous les élèves de ma classe obtiendront leur diplôme. C’est ma meilleure qualité. » Ce n’était pas une promesse en l’air. C’était un serment.

Il pouvait également se montrer fier de son groupe puisque tous les membres de la promotion, à une exception près, ont obtenu le diplôme.

“Je n’ai jamais eu besoin d’être l’enculé le plus dur du monde. C’est devenu un objectif parce que je savais que cela me permettrait de donner le meilleur de moi-même. Ce monde détraqué a besoin de cela de la part de chacun d’entre nous : évoluer vers les meilleures versions de nous-mêmes. (…) C’est une quête de toute une vie pour plus de connaissances, plus de courage, plus d’humilité et plus de croyance. Car lorsque l’on trouve la force et la discipline nécessaires pour vivre ainsi, la seule chose qui limite nos horizons, c’est nous-mêmes.”

Le livre n’est pas disponible en version française, mais la version Kindle de David Goggins – Never Finished disponible sur Amazon offre des outils de traduction et le langage utilisé est accessible pour des personnes non-bilingues.

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Présentation des livres écrits par David Goggins